jeudi 4 juillet 2019 par Jeune Afrique

Aucun accord n'a été trouvé entre la Côte d'Ivoire, le Ghana et les multinationales invitées à négocier sur un prix plancher pour le cacao. Les deux pays producteurs ont néanmoins adopté un nouveau mécanisme de fixation des prix, instaurant un différentiel de 400 dollars la tonne.

La Côte d'Ivoire et le Ghana ne sont parvenus, le 3 juillet, à convaincre l'industrie du cacao sur l'instauration d'un système de prix plancher de 2 600 dollars la tonne. Aucun accord consensuel n'a été trouvé.

La réunion, qui a duré plus de quatre heures, a laissé place à une conférence de presse d'à peine 10 minutes, organisée par Joseph Aidoo, le directeur du Ghana Cocoa Board (Cocobod) et par Yves Brahima Koné, le directeur général du Conseil café-cacao (CCC) de Côte d'Ivoire. Dans le malaise ambiant, les conférenciers ont annoncé l'instauration d'un nouveau mécanisme de fixation des prix par les deux pays, instaurant un différentiel de 400 dollars la tonne pour garantir le prix plancher.

Le 11 juin dernier, les deux pays avaient déjà annoncé la suspension de leurs ventes de cacao pour la campagne 2020-2021, qui démarre en octobre 2020. ... suite de l'article sur Jeune Afrique