vendredi 5 juillet 2019 par Le Nouveau Réveil

Je voudrais d'abord remercier le président Fondateur du Groupe " Le Réveil", Dénis Kah Zion, pour son invitation. C'est ce que nous souhaitons en Côte d'Ivoire. Que nos concitoyens se parlent, s'invitent pour discuter, pour se connaître, pour que ce pays avance vers la paix.

Je voudrais lui dire merci. Merci également à tous vos confrères. Je remercie les camarades du parti qui ont bien voulu m'accompagner. Je remercie le professeur Ouégnin qui s'est déplacé pour venir nous assister. Je voudrais d'abord manifester mon soutien au Nouveau Réveil. Je sais que vous êtes menacés, attaqués parce que vous avez commenté les propos de monsieur Adjoumani. Le Fpi vous apporte son soutien parce que c'est votre rôle de dire ce qui se passe dans le pays. Vous avez dit " Fauteuil Blanc", c'est pourquoi, je voudrais avoir une pensée pieuse pour Mamadou Ben Soumahoro l'un des grands journalistes de ce pays. Ce sont eux qui ont lancé cette idée de " Fauteuil Blanc" pour inviter les leaders politiques de Côte d'Ivoire à parler. Mais je voudrais aussi, avec votre permission, vous demander que nous ayons aussi une pensée pieuse pour ces Africains qui ont été tués dans un camp de détention en Libye.

Pourquoi j'évoque cela ? D'après les statistiques qui sont données, la Côte d'Ivoire est le pays qui fournit le plus d'immigrés clandestins en Europe. Tous ces immigrés qui partent, certains meurent dans le Sahara, d'autres sont des esclaves en Libye, d'autres encore dans la Méditerranée. On dit que un (01) sur trois (03) meurt dans la Méditerranée. En 2017, il y a eu 17 000 Ivoiriens qui sont arrivés en Italie. Les Français ont fait les statistiques en 2017 pour voir le nombre de demandeurs d'asile. Sur le nombre de demandeurs d'asile, il y a près de 68% qui sont des Ivoiriens. Donc aujourd'hui, on peut dire que nous sommes en deuil. Nous sommes en deuil.

Certainement il y a des Ivoiriens qui sont parmi ceux qui sont morts.Je voudrais aussi profiter de cette occasion pour avoir une pensée pieuse pour un de mes codétenus qui vient de mourir à la Maca il y a quelques jours. Vous voyez pourquoi nous disons que le pays n'est pas réconcilié, le pays n'est pas en paix. C'est pourquoi, nous sommes heureux d'être ici avec vous ce matin (Ndlr hier matin) pour donner les pistes que le Front populaire ivoirien (Fpi), sur instruction de son président monsieur Laurent Gbagbo, propose aux Ivoiriens pour sortir de cette situation. Je vous remercie et je suis à votre disposition.

Propos recueillis par DJE KM