vendredi 5 juillet 2019 par L'intelligent d'Abidjan

Après les députés, le jeudi 27 juin dernier 2019, le secrétaire d'État auprès du Premier ministre chargé du Budget et du Portefeuille de l'État Moussa Sanogo était, le jeudi 4 juillet 2019 à Yamoussoukro à la Fondation Félix Houphouët-Boigny, pour présenter aux sénateurs, l'exposé des motifs du Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP), ou Budget programme 2020-2022.

Les membres de la Commission des affaires économiques et financières (CAEF) de la deuxième chambre du parlement ivoirien, avec à leur tête le sénateur Moïse Koumoué Koffi ont écouté l'exposé des motifs de l'émissaire du gouvernement, décliné en quatre points. À savoir, l'évolution économique et financière de 2016 à 2022, la situation financière des entreprises publiques et des collectivités territoriales, la programmation budgétaire 2020-2022 et les mesures d'amélioration de la gestion des finances publiques. Le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP) a été élaboré sur la base de données provisoires qui pourraient connaître quelques évolutions du fait des informations nouvelles qui pourraient intervenir dans les mois à venir avant la présentation du projet de budget à l'Assemblée nationale . Ainsi, le projet de budget de l'État pour l'année 2020 enregistrerait une hausse de 9, 8 % pour s'établir 8. 048, 4 milliards de FCFA. Ce niveau devrait continuer de s'accroître pour atteindre 9. 283, 1 milliards de FCFA en 2022.

Les ressources budgétaires sur la période 2020-2022 resteront dominées par les recettes intérieures (78, 8 % en moyenne), les ressources fiscales devraient passer de 2. 233, 8 milliards de FCFA en 2020 à 2. 711, 9 milliards de FCFA en 2022 pour la fiscalité intérieure et de 1. 717, 7 milliards de FCFA en 2020 à 1. 968, 8 milliards de FCFA en 2022, pour la fiscalité de porte, soit des progressions respectives de 21, 4 % et de 14, 6 %. Ces évolutions seraient rendues possibles grâce à l'impact des réformes fiscales et douanières et aux efforts des régies financières. ... suite de l'article sur L'intelligent d'Abidjan