samedi 6 juillet 2019 par RFI

Après le PDCI et sa plateforme de 23 partis d'opposition, d'autres formations politiques ou organisation de la société civile dénoncent la future Commission électorale. Le gouvernement vient de déposer un projet de loi sur la composition de la nouvelle CEI de 15 membres au terme de près de six mois de discussions avec la société civile et les partis. Des discussions entamées pour se conformer à un arrêt de la Cour africaine des droits de l'homme en 2016, estimant que l'organe électoral ivoirien n'était ni impartial ni indépendant.

La nouvelle formule de la commission électorale proposée par le gouvernement fait quasiment consensus contre elle. 15 membres, dont 6 du côté de la majorité, ou nommés par le pouvoir, 6 issus de la société civile et trois issus des partis d'opposition.

Ce projet du gouvernement maintient la mainmise de la majorité présidentielle , dénonce Pascal Affi N'Guessan. Le président du FPI dissident a participé au dialogue politique et appelle à sa poursuite pour parvenir à un consensus. Même son de cloche chez EDS, la plateforme politique qui comprend notamment le FPI. ... suite de l'article sur RFI