lundi 8 juillet 2019 par AIP

Abidjan- Le secrétaire général de l'Assemblée parlementaire francophone (APF), Jacques Krabal, exhorte les parlementaires francophones à éradiquer l'absence d'état-civil à travers le numérique et la volonté politique.

Il a noté qu'un chercheur et ingénieur burkinabé, Adama Sawadogo, a mis en place un système de bracelet numérique mais le constat est qu'aujourd'hui, ce système est en recul parce qu'il y a un plus grand nombre d'accouchements et de naissances qui se font dans des centres spécialisés et des maternités.

Pour lui, le véritable problème aujourd'hui qui se pose, ce sont les accouchements et naissances qui se font dans les villages reculés et les campagnes.

Et comme les institutions à elles seules ne peuvent pas résoudre ce problème d'absence d'état-civil, il a souhaité que les institutions travaillent en symbiose avec l'Unicef, l'OIF et l'Onusida pour voir comment mobiliser les moyens pour résoudre ce problème à travers le numérique et la volonté politique.

Jacques Krabal a estimé que l'état-civil est une question de droit, d'humanité mais c'est aussi une question d'Etat moderne car si on n'a pas d'état-civil, on n'a pas de démocratie parce que les registres électoraux ne peuvent pas être viables, et on ne peut pas construire le développement d'un pays si on ne connaît pas le nombre d'enfants qui vont rentrer dans les écoles.

Il intervenait dimanche à Abidjan lors des travaux de la commission des affaires parlementaires de l'Assemblée parlementaire francophone qui se tient depuis vendredi.

sdaf/cmas