vendredi 12 juillet 2019 par Abidjan.net

Sous l'impulsion des chefs d'Etats et de Gouvernement de l'UEMOA, le processus d'intégration régionale enregistre des avancées dans l'espace UEMOA, à la grande satisfaction du président du conseil des ministres statutaires, Romuald WADIGNI, qui l'a clamé haut et fort à l'ouverture de la 21è session ordinaire de la conférence des chefs d'Etats et du Gouvernement ce vendredi 12 juillet à Abidjan. Cette session a été placé sous la présidence du Président ivoirien, Alassane Ouattara, avec la participation des huit pays membres de l'Union économique monétaire ouest africaine.

L'activité économique au sein de l'union est restée dynamique au cours de l'année 2018 et la commission de l'UEMOA participe désormais aux côtés des Etats membres, aux procédures liées aus modalités de mise en ?uvre de la Zone de libre-échange africaine (ZLECAF) dont la phase opérationnelle a démarré au Niger en 2018, au cours d'une rencontre de l'UEMOA.

Selon le président du conseil des ministres statutaires, Romuald WADIGNI, la BCEAO ?uvre pour la stabilité financière dans l'union. A ce titre, elle a créé un comité interne de politique macro-prudentielle chargé de la définition et de la mise en ?uvre de cette politique, à travers la détection, l'évaluation, la gestion et la maitrise des risques systémiques.

?'Au titre des activités de financement, le concours en faveur des Etats membres de la BOAD s'est élevé à 426 milliards F cfa dont 74% au profit du secteur public. En plus de son action au marché financier international, la coopération entretenue entre la BOAD et les partenaires financiers internationaux lui ont permis de signer de nouvelles promotion d'emprunt pour un montant de 308 milliards Fcfa''.

Romuald WADIGNI a expliqué que pour accroitre l'attractivité du marché financier régional le conseil des ministres de l'UEMOA, dans le cadre l'opérationnalisation du 3è compartiment de la BRVM dédié aux PME, a ramené à 10 millions de F le capital minimum requis souhaitant faire appel public à l'épargne. Selon les normes de l'OHADA, c'était le seuil de 100 millions F Cfa qui était retenu pour pouvoir permettre aux entreprises d'avoir accès sur les marchés financiers.



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