vendredi 12 juillet 2019 par Jeune Afrique

Diminuer la production pour faire remonter les cours : telle est la stratégie dévoilée le 11 juillet par le Conseil café-cacao (CCC), le régulateur de la filière cacao de Côte d'Ivoire.

Le rapport de la Banque mondiale intitulé Au pays du cacao, comment transformer la Côte d'Ivoire présenté ce 11 juillet à Abidjan par l'économiste suisse Jacques Morisset, chef de programme de la Banque mondiale pour la Côte d'Ivoire, a décliné les grandes tendances de l'économie ivoirienne, et notamment l'impact du cacao. Bien que cette culture constitue l'une des richesses du pays, son essor ne profite toujours pas aux producteurs qui demeurent dans l'extrême pauvreté, a estimé ce dernier.

NOUS ALLONS STOPPER LE RENOUVELLEMENT DES PLANTATIONS

Une position qu'a réfutée Mamadou Sangafowa Coulibaly, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, en arguant que les revenus des producteurs dans diverses cultures de rente ont été multipliés par 3 entre 2012 et 2016, passant de 2 000 milliards de francs CFA (3 milliards d'euros) 6 000 milliards de F CFA.

Une baisse de plus de 10 %

Pour contrôler sa production et avoir un impact sur les prix du marché international, la Côte d'Ivoire envisage de stabiliser sa récolte de cacao à 2 millions de tonnes à partir de la campagne de commercialisation 2020-2021, qui démarre en octobre 2020. La récolte 2018-2019 en cours (qui s'achète le 30 septembre), atteindra quant à elle le chiffre record de 2,25 millions de tonnes. La production devra donc chuter de plus de 11 % d'ici à 2020-2021. ... suite de l'article sur Jeune Afrique