samedi 13 juillet 2019 par Abidjan.net

Les chefs d'Etats et de Gouvernement de l'UEMOA ont procédé ce vendredi 12 juillet, à la signature d'une convention relative à la modification de la dénomination du CREPMF (Conseil régional de l'épargne publique et des marchés financiers) qui devient l'Autorité des marchés financiers de l'UEMOA, au cours de la cérémonie de clôture de leur 21è session ordinaire à Abidjan.

Ce changement de dénomination a été choisi dans le but d'éviter la confusion avec le terme de conseil régional utilisé dans les collectivités publiques locales et territoriales dans les Etats membres de l'UEMOA. Selon les autorités cette dénomination doit être exclusivement en phase avec les statuts et les organes de l'autorité de régulation du marché financier régional.

L'Autorité des marchés financiers de l'UEMOA vient se conformer à la terminologie qui caractérise les régulateurs de marchés financiers internationaux. Au terme de la 21è session des chefs d'Etats et de Gouvernement, la question de la mise en ?uvre de la monnaie unique de la CEDEAO est revenue dans les échanges entre le président en exercice de la conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement, Alassane Ouattara et la presse.

Selon lui, cette monnaie qui s'appellera ECO doit reposer sur des critères de convergence, ce à quoi les Etats membres de l'UEMOA travaillent, et surtout pour le respect du délai de 2020. L'ECO est une monnaie commune pour les 15 Etats membres qui doit entrer en vigueur dans les mois ou les années prochaines.

Il en a profité pour lever un coin de voile, à savoir, est-ce la monnaie unique l'ECO sera indexée à l'Euro et qu'en sera-t-il de la parité entre les deux valeurs ?

La réponse du président ivoirien a été qu'il n'y aura pas de changement de parité entre le Franc CFA qui est en train de devenir ECO et l'EURO.

Aujourd'hui, le taux d'échange de l'Euro par rapport au Francs CFA est de 655,9 et bien sûr, si les chefs d'Etat décidaient l'année prochaine de changer le FCFA en Eco parce que nous avons respecté tous les critères de convergences. Ce taux ne changerait pas dans l'immédiat , a-t-il soutenu, en présence de ses homologues du Benin, Burkina Faso, Mali, Sénégal, Togo, Guinée Bissau, Niger.



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