lundi 22 juillet 2019 par Fraternité Matin

Le procureur général a révélé que des réflexions sont en cours, au plan judiciaire, pour réprimer ce phénomène. C'était à la faveur de la conférence des parquets du ressort de la Cour d'appel d'Abidjan pour l'année judiciaire 2018-2019 qui s'est tenue, samedi au Plateau.

Pour ce haut magistrat, les parquets et les procureurs de la République ont pris à bras-le-corps ce fléau afin de l'endiguer . Les bonnes pratiques pour venir à bout de ce fléau, dit-il, ont été enseignées aux magistrats lors de cette rencontre à laquelle ont participé les parquets d'Abidjan Plateau, de Yopougon, d'Abengourou, d'Adzopé, d'Agboville, d'Aboisso, de Grand-Bassam, de Bonoua, de Bondoukou, de Dabou et de Tiassalé.

Le procureur général Lebry Marie-Léonard a, en outre, soutenu que la justice a procédé à plusieurs cas d'arrestations d'orpailleurs clandestins et qui ont été condamnés par la suite. Nous ne faisons pas la justice spectacle. Il y a déjà eu des condamnations , a-t-il précisé. Puis d'ajouter : Nous allons nous donner les moyens juridiques, les méthodes, les mécanismes juridiques pour mieux traquer ces orpailleurs clandestins et leur infliger les sanctions prévues par la loi .

Il a prévenu que l'orpaillage clandestin étant une activité économique, la loi met l'accent sur la condamnation à de fortes amendes pour dissuader le clandestin, puisqu'il est lui-même attiré par le gain financier. Si vous condamnez un orpailleur à payer de fortes amendes par rapport à ce qu'il a encaissé, c'est l'idéal. Ce n'est pas tellement la prison. Ce sont de fortes amendes , a-t-il argué. ... suite de l'article sur Fraternité Matin