mardi 23 juillet 2019 par AIP

Le préfet du département de Tabou, Sihindou Coulibaly a invité les réfugiés ivoiriens dans les camps little Welebo et Pleebo à regagner la Côte d'Ivoire pour prendre leur place dans le processus de réconciliation, de construction de la paix, de la cohésion sociale et de reconstruction du pays.

Le préfet a séjourné, mercredi et jeudi, au Liberia, où il a eu une rencontre avec les réfugiés ivoiriens du camp de little Welebo dans la ville de Harper et ceux se trouvant dans la ville de Pleebo.

Je suis venu ici pour vous demander de retourner au pays où toutes les dispositions sont prises pour votre réintégration. Au niveau de la santé, la couverture maladie universelle (CMU) est mise en place pour vous assister. En plus de cela, plusieurs structures sanitaires ont été construites ou réhabilitées. Au niveau de l'éducation, des dispositions sont prises pour la réinsertion des enfants dans le système éducatif ivoirien. Les documents administratifs seront rétablis par l'autorité chargée de l'état civil et vos champs et vos maisons vous seront restitués , a expliqué M. Coulibaly.

Il a souhaité que tous les réfugiés ivoiriens rentrent avant la clause de cessation qui interviendra à la fin de cette année 2019.

A partir de cette date, vous n'aurez plus le statut de réfugiés et vous ne bénéficierez plus de l'assistance du HCR et de ses partenaires opérationnels. Vous aurez le choix entre rester Ivoiriens ou devenir Libériens et vous serez donc désormais gérés par l'ambassade de Côte d'Ivoire au Liberia ou par le service d'immigration , a-t-il conclu.

Le préfet de Tabou était accompagné des responsables du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR), de ceux du service d'aide et d'assistance aux réfugiés et apatrides (DAARA) de Tabou et des forces de sécurité ivoiriennes.

Cette mission qui s'inscrivait dans le cadre de la stratégie du HCR pour favoriser le retour volontaire . La mission du préfet de Tabou en terre libérienne a été également marquée par une série de rencontres avec les autorités des villes de Harper et de Pleebo qui abritent encore de nombreux réfugiés ivoiriens de la crise post-électorale.

(AIP)

bb/kkf/fmo