mardi 23 juillet 2019 par Afriquefemme.com

Pour les besoins du métier, Fatou Touré s'est rebaptisée Fate Touré. Après 13 ans de podiums de défilé de mode, Fate a décidé de ranger les talons pour se consacrer à ses affaires personnelles. Longtemps parmi les reines des T en Côte d'Ivoire, elle a pris langue avec le mannequinat à 12 ans au cours d'un défilé d'ados. Mais la révélation arrive en 2004 quand Alphadi la fait défiler pour l'ouverture de sa boutique au Plateau. Je passais un jour devant sa boutique au Plateau immeuble Jeceda, il a envoyé un de ses collaborateurs m'appeler. ?'Je veux que tu défiles pour moi demain pour l'ouverture de ma boutique à Abidjan'', me dit-il. J'étais dispo et on a commencé automatiquement les essayages. Je n'ai pas vraiment fait de casting en tant que tel , révèle Fate. Après, ça ne s'est plus arrêté jusqu'en 2017 où elle se fait plus discrète pour les défilés. Rencontre avec une jeune fille ambitieuse qui a marqué le mannequin ivoirien voire africain pendant plus d'une décennie.

13 ans après, quel bilan fais-tu de ta carrière de mannequin ?

Positive, je dirai. Je suis heureuse d'avoir fait le mannequinat. Je ne regrette rien du tout. Si c'était à refaire, je le referai. Ça a été une belle aventure et un bon tremplin pour moi. Je suis la seule fille d'une famille de six frères. J'étais très regardée, très surveillée par mes parents. Je ne pouvais pas faire un pas sans leur avis. Grâce à la mode, je crois qu'ils m'ont laissée un peu m'épanouir si je peux le dire comme ça (rires). J'ai rencontré aussi des gens formidables dans ce milieu. Que ce soient des mannequins ou des stylistes. Ça m'a permis de beaucoup voyager à travers le monde et de connaitre d'autres personnes.



Fille unique d'une fratrie de six gosses dans une famille musulmane. Quelle a été sa réaction quand tu voulais défiler ? ... suite de l'article sur Afriquefemme.com