vendredi 26 juillet 2019 par AIP

Abidjan- La ministre de l'Assainissement et de la Salubrité, Anne Désirée Ouloto, a annoncé, vendredi, lors de la 13ème tribune de l'AIP, qu'il existe une plateforme de collaboration parfaite entre son département et les mairies à travers l'Union des villes et communes de Côte d'Ivoire (UVICOCI).

Elle s'exprimait sur le thème Assainissement et Salubrité des villes : quel bilan après le démarrage des nouveaux systèmes de gestion des déchets ? dans le cadre du programme social du Gouvernement (PSGouv 2019-2020).

Nous avons une convention à laquelle nous nous sommes engagés , a relevé Mme Ouloto, tout en précisant que ses services ont des points focaux dans chacune des mairies de la Côte d'Ivoire.

L'idée, c'est de renforcer les capacités de ces agents affectés à nos maries. La question de la salubrité et de l'assainissement, c'est toute une approche, un job qu'il faut connaître. Or cela apparait aujourd'hui comme un métier nouveau , a-t-elle indiqué.

Pour elle, les collectivités territoriales doivent s'adapter aux questions de salubrité notamment le dépôt sauvage, poste de groupage, les centres de transfert, les décharges, etc.

Quand vous allez dans toutes les régions, on vous parlera d'infrastructures de santé, de l'école, des pompes villageoises, de l'électrification. Personne vous ne vous dira assainissement. C'est un secteur qui était relégué au second plan , a expliqué la ministre de l'Assainissement et de la Salubrité.

Pour elle, avec le phénomène du changement climatique, cette question est devenue une priorité pour tout le monde.

Avec l'accroissement de la population, tout cela exige de nouvelles approches. Avec les collectivités, nous sommes en phase. Vous verrez que dans les mandats des maires et présidents conseils régionaux, on aura des initiatives en matière d'assainissement que de salubrité, ce qui était inexistant dans la passé , a-t-elle promis.

Toutefois, la ministre a déploré le fait que les collectivités ont bénéficié de matériels roulants pour l'assainissement de leurs communes et les déchets sont encore visibles à l'entrée de plusieurs localités.

Les communes ont reçu du matériel. D'autres ont reçu deux, trois fois. Que se fait-il encore qu'on a des déchets à l'entrée des villes. C'est ce qui explique notre intention de renforcer les infrastructures dans nos régions en mettant en ?uvre l'inter-communalisation car les infrastructures ont un coût , a indiqué Mme Ouloto.

bsp/fmo