vendredi 26 juillet 2019 par AIP

Bangolo - Au total, 30 leaders d'opinion issus de diverses couches socio-ethniques ont été sensibilisés, mercredi, à la salle de réunion de la sous-préfecture de Bangolo, à la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) afin de relayer les informations sur le sujet dans leurs localités et groupe ethniques d'origine.

Le directeur de la promotion des droits de l'homme, au ministère de la Justice et des Droits de l'homme, le magistrat N'Djomou De Achille, animateur de l'atelier, a expliqué la loi sur les VBG et invité les populations à dénoncer toutes les personnes qui se rendraient coupables de tels actes.

Les VBG ont des conséquences fâcheuses sur les victimes, aux niveaux physique, psychologiques et socio-économiques. Au plan social, elles peuvent affecter la paix et la cohésion sociale et être un frein au développement économique. Il faut donc les combattre, a déclaré M. N'Djomou.

L'atelier qui avait pour thème, "la problématique de la dénonciation, la répression et la prise en charge des victimes de violences basées sur le genre", a permis à l'auditoire de savoir ce qu'il faut dénoncer, la raison pour laquelle il faut le dénoncer, l'autorité à qui il faut dénoncer et qui doit dénoncer.

Démarrée depuis la région de l'Agnéby-Tiassa, cette caravane de sensibilisation et de formation sillonne depuis quelques semaines les régions du Cavally et du Guémon.

jn/bsb/fmo