mardi 3 septembre 2019 par RFI

La Côte d'Ivoire est toujours sous le choc après la profanation de la tombe de DJ Arafat. L'icône du coupé-décalé a été enterrée samedi dernier après des obsèques grandioses au stade Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan. Les fans les plus dévots, qui ne croyaient toujours pas au décès de leur idole, ont ouvert son cercueil pour s'assurer qu'il s'agissait bien de sa dépouille. Après le scandale national et les réactions indignées, l'affaire prend un tournant politique.

Si la classe politique s'est montrée unie pour condamner la profanation de la tombe de DJ Arafat, elle se divise à nouveau pour situer les responsabilités de ce drame. Pour le député d'opposition Alain Lobognon, la faute ne revient pas aux fans déchaînés du Daïshikan. Nous sommes tous responsables de cette humiliation , affirme-t-il.

En disant nous , l'élu de Fresco veut en fait dire l'État de Côte d'Ivoire, plus précisément la présidence de la République, qui a endossé le coût des obsèques, et le gouvernement chargé de leur organisation.

Le député, proche de Guillaume Soro, pointe la faillite des autorités qui, selon lui, auraient dû impliquer l'ensemble de la classe politique, et même associer les illustres aînés de la musique ivoirienne tels qu'Alpha Blondy et Tiken Jah Fakoly, afin qu'ils calment l'ardeur des jeunes les plus excités. ... suite de l'article sur RFI