Abidjan ? Le Grenelle des violences conjugales, dédié à la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, s'est ouvert mardi à Matignon, en France, pour prendre fin le 25 novembre, annoncent des médias internationaux.
Une femme de 21 ans a été battue à mort samedi et son corps a été dissimulé sous des ordures à Cagnes-sur-Mer, ce qui porte au nombre de cent les cas de féminicides recensés et dénoncés depuis janvier par le collectif Féminicides.
Le collectif a mené dimanche une action à Paris pour rendre hommage à ces 100 femmes tuées sous les coups de leur ex ou de leur compagnon, et pour dénoncer l'inaction de l'Etat face aux féminicides.
Edouard Philippe, le Premier ministre français a annoncé à l'ouverture du Grenelle un audit dans 400 commissariats car de nombreuses femmes y sont dissuadées lorsqu'elles vont porter plainte. Il a noté également que 80% des femmes victimes de violences conjugales ont un enfant, d'où la nécessité du renforcement des mesures à l'endroit des femmes victimes de violences conjugales.
Parmi les mesures concrètes proposées à ce Grenelle figurent l'éloignement du conjoint violent de la femme et des enfants, le port du bracelet électronique pour localiser l'auteur des violences au cas où il s'approcherait de la victime, l'enquête systématique lorsque les plaintes sont portées.
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