vendredi 9 aout 2019 par APA

L'Union nationale des travailleurs de Côte d'Ivoire (UNATR-CI) et la Centrale syndicale humanisme (CSH), deux organisations syndicales des travailleurs ivoiriens, ont appelé le ministère ivoirien de l'emploi et de la protection sociale à organiser des élections sociales démocratiques et inclusives.

Il faut l'existence d'un guide électoral consensuel et le respect de l'esprit des conclusions consensuelles de l'atelier de Grand-Bassam des 21,22 et 23 janvier 2019. Monsieur le ministre, pour des élections professionnelles inclusives et participatives, l'UNATR-CI et Humanisme sollicitent votre volonté de travailler à faire du processus des élections sociales, un processus véritablement démocratique , rapporte une correspondance de ces deux centrales syndicales adressée à Pascal Abinan Kouakou, le ministre de l'emploi et de la protection sociale et remise jeudi à APA lors d'une conférence de presse.

Auparavant, les deux organisations ont accusé des collaborateurs de M. Abinan d'entretenir l'exclusion contrairement aux conclusions de l'atelier de Grand-Bassam en confiant à la Commission consultative du travail ( CCT), une structure où ne siègent pas l'UNATR-CI et Humanisme, le soin d'adopter les textes devant organiser la reprise de ces élections sociales .

Les délibérations de la CCT, le 09 août 2019, ne sauraient engager l'UNATR-CI et Humanisme. Par conséquent, elles ne peuvent nous être imposées , souligne le courrier signé par MM. Kodibo Yves et Soro Mamadou, respectivement secrétaire général de l'UNATR-CI et secrétaire général de Humanisme.

Rappelant les objectifs de l'atelier de Grand-Bassam organisé en janvier dernier par les autorités ivoiriennes avec les acteurs syndicaux, ces deux organisations ont relevé que cette rencontre visait à déterminer le mode opératoire et le chronogramme des activités de ces élections sociales.

Les travaux de cet atelier qui se sont déroulés selon les règles du tripartisme, ont produit de bonnes recommandations. Malheureusement vos collaborateurs ( les collaborateurs du ministre Abinan Kouakou), désignés à l'effet de conduire le processus, ont fait fi de ces recommandations et ont tenté de faire un forcing, avec un calendrier impossible à tenir, ont dénoncé les deux syndicats.

LB/ls/APA