dimanche 11 aout 2019 par RFI

Il y a une semaine, l'ONU avait exprimé son inquiétude quant au sort de 36 migrants ivoiriens qui affirmaient dans une vidéo postée par l'un d'eux avoir été déposés dans le désert tunisien. Les autorités d'Abidjan ont réagi vivement auprès de leurs homologues tunisiens.
S'il a attendu cette fin de semaine pour réagir publiquement sur le sort de ses ressortissants, le gouvernement ivoirien affirme dans un communiqué avoir été mis au courant de la situation il y a une semaine, c'est-à-dire le jour même de leur expulsion présumée dans le désert. Présumée, car la situation reste encore confuse.

D'après les autorités ivoiriennes, c'est leur ambassade en Tunisie qui les a informées de l'arrestation de 46 de leurs citoyens dans la ville de Sfax. Mais le communiqué ne confirme pas officiellement que 36 d'entre eux aient bien été renvoyés à la frontière libyenne. Il choisit, pour cela, de s'appuyer sur le témoignage du président des Ivoiriens de Sfax.

Côte tunisien, les autorités n'apportent pas plus d'éclairage. Le ministère de l'Intérieur et celui de la Défense révèlent que des opérations ont conduit à l'arrestation de dizaines d'étrangers, dont des Ivoiriens, alors qu'ils tentaient une traversée clandestine. Mais les deux cabinets insistent sur le fait qu'il ne s'agit pas de ceux apparaissant dans la vidéo polémique. ... suite de l'article sur RFI