mercredi 14 aout 2019 par RFI

Les hommages en l'honneur de DJ Arafat se poursuivent en Côte d'Ivoire et à travers le monde. La star a fait rayonner le coupé-décalé sur le continent africain et au-delà.
Ses fans, que DJ Arafat appelait les Chinois en raison de leur grand nombre, lui rendent hommage depuis sa disparition soudaine suite à un accident de moto, et notamment sur les réseaux sociaux.

Depuis hier, on n'a jamais vu autant de photos d'un artiste décédé sur les réseaux sociaux, que ce soit sur Instagram ou Facebook, analyse Mory Touré, animateur de la webradio culturelle Radio Afrika et chroniqueur sur RFI. Hier ce qu'on a vu sur les réseaux sociaux, ça dépassait l'entendement. Tout le monde voulait savoir, que ce soit la diaspora africaine du côté des États-Unis, de l'Asie, de l'Europe. C'est venu un peu de partout.

Mory Touré rappelle que la star avait une aura internationale. Il ne faut pas oublier qu'Arafat jouait partout. Il avait des tournées européennes, des tournées africaines. Il mettait du monde dans des stades, dans plusieurs capitales africaines que ce soit des capitales anglophones, lusophones. Arafat a amené le coupé décalé où le coupé décalé n'est jamais arrivé. Le succès, la vitalité aujourd'hui que la Côte d'Ivoire a sur le plan international musical, on le doit aussi à Arafat. D'où l'hommage que ses pairs s'apprêtent à lui rendre, mais aussi le monde de la musique .

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