jeudi 19 septembre 2019 par APA

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a réagi mercredi sur l'affaire de rente viagère de l'ex-président de l'Assemblée nationale Guillaume Soro, affirmant qu' il n'y a pas de problème , à l'issue d'un Conseil des ministres à Yamoussoukro.

Les anciens présidents (d'institutions) savent à qui s'adresser pour régler leurs primes viagères , a fait observer Sidi Touré, en réponse à une question d'un journaliste sur cette affaire, ajoutant qu' il n'y pas de problème , après un Conseil des ministres à Yamoussoukro.

Il a indiqué que les rentes viagères pour les différentes autorités telles que les anciens présidents de la République, les anciens présidents d'institution, sont réglementées par une loi qui date de 2005 , tout en ajoutant que l'administration travaille à cela .

M. Soro qui a démissionné de la présidence de l'Assemblée nationale en févier demeure toujours député, notamment pour la circonscription de Ferkessedougou, dans le Nord de Côte d'Ivoire. Le porte-parole n'a pas donné de précision sur cette situation.

J'aimerais ne pas entrer dans la politique vaine sur ces différents sujets qui certes sont importants mais ne doivent pas nous détourner sur l'essentiel qui est l'amélioration des conditions de vie des populations, a-t-il poursuivi.

Moussa Touré, chargé de la communication de l'ex-président de l'Assemblée nationale, a écrit sur les réseaux sociaux que M. Soro, ex-Premier ministre de 2007 à 2012, ne perçoit aucun centime au titre de ses rentes viagères sur décision du gouvernement .

En réponse, Mamadou Touré, le porte-parole adjoint du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, pouvoir), a déclaré que Guillaume Soro touche régulièrement la moitié de sa rente viagère de Premier ministre, depuis qu'il a quitté la primature .

M. Mamadou Touré a en outre souligné que M. Guillaume Soro perçoit la moitié parce qu'il est député . Pour lui, ce prétendu blocage de ses indemnités viagères frisent une méconnaissance des textes ou relèvent purement de la mauvaise foi .

Il a relevé que ce qui a été arrêté et non suspendue, est son traitement en qualité d'ancien chef de l'Assemblée nationale, expliquant que quand on n'est plus ministre ou président d'institution, on touche pendant 6 mois le traitement qu'on avait, et passé ce délai, on ne touche plus rien .

AP/ls/APA