jeudi 26 septembre 2019 par Le Nouveau Réveil

L'Assemblée générale du Bureau ivoirien du droit d'auteur (Burida) aura lieu samedi prochain, 28 septembre, à l'espace Uemoa-Cerae, au Plateau. Ce sera l'occasion pour les artistes d'élire les nouveaux membres du Conseil d'administration. Hier, le Burida a dévoilé les candidatures retenues par collège, pour l'élection des membres devant constituer le Conseil d'Administration. Ce sont 47 candidatures issues de 7 collèges. Par ailleurs, l'on note que Sery Sylvain, président sortant du Conseil d'administration, ne figure pas parmi ces candidatures. Il ne pourra donc pas tenter de briguer un nouveau mandat. Selon des sources, il serait victime des crises à répétition qui ont secoué le Burida récemment. Crises qui lui avaient valu une suspension et qui ont eu raison de Irène Vieira, l'ex-directrice générale de la maison des artistes. D'autres sources croient savoir que Sery Sylvain aurait contracté un prêt qu'il n'aurait pas remboursé. Vrai ou faux ? Pour le savoir, nous sommes entré en contact avec le concerné, hier. Il nous fait savoir qu'il ne souhaitait pas, pour l'instant, se prononcer sur cette affaire, sur conseil de son avocat. Le moment venu, je me prononcerai , nous a-t-il confié. En attendant, l'actuelle administration du Bureau ivoirien du droit d'auteur met tout en oeuvre pour la réussite de l'Assemblée générale du samedi prochain.


Une Ag sur fond de contestation

Le calme apparent ne pourrait faire oublier la contestation. Il y a quelques jours, un groupe d'artistes réunis au sein de la plateforme Légalité et Transparence. Composé de David Tayorault, Pat Sako, Jean-Aristide Diko, Yodé, Promothée, Bilé Didier et bien d'autres, ce collectif s'oppose à la tenue de l'Ag de samedi. Il souhaite, avant toute chose, que des réponses soient apportées à ces interrogations. Que reprochait-on réellement au Dg suspendu ? Que révèle le rapport d'audit ? Toutes les responsabilités dans cette crise ont-elles été situées ? Pourquoi le rapport d'audit n'est-il pas mis à la disposition de ceux dont l'argent en a permis l'exécution ? Pourquoi ceux qui le réclamaient à corps et à cri, il y a seulement deux mois, ne veulent plus en entendre parler ? Pourquoi lorsque des questions essentielles de bonne gouvernance n'ont pas été évacuées, on organise, dans une sorte de précipitation dirigée, des élections ? Pourquoi aucun bilan moral et financier n'est pas fait depuis deux ans ? Qui a-t-il décidé de ne pas laisser les commissaires aux comptes faire leurs rapports ? Où en est-on avec l'utilisation des fonds d'aide à la création ? Que reste-t-il dans nos caisses ? Où en sommes-nous avec le toilettage de nos textes réclamés par tous les artistes , a questionné David Tayorault, président de ladite plateforme, en conférence de presse, récemment.

E.G