mercredi 11 septembre 2019 par AIP

Abidjan- Les responsables du Conseil du café-cacao, du Ghana Cocoa Board ainsi que de l'industrie du cacao et du chocolat décident de mettre en place un cadre de collaboration pour adresser la question du travail des enfants dans la cacaoculture.

"La Côte d'Ivoire, le Ghana et l'industrie du cacao ont convenu de mettre en place un cadre de collaboration afin d'adresser ensemble les problématiques liées à la durabilité du cacao, notamment la lutte contre la déforestation, la lutte contre le travail des enfants, l'amélioration des moyens de subsistance des producteurs et la transparence et la traçabilité", indique le communiqué final de cette rencontre tenue de mardi à mercredi au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire.

Pour le directeur général du Conseil du café-cacao, Koné Brahima Yves, il s'agit de travailler avec l'industrie du chocolat "pour continuer à résoudre les différentes questions qui se posent à la filière" pour sa durabilité.

L'objectif de cette mesure est d'inverser les tendances actuelles sur les problématiques concernées. Un comité ad'hoc chargé sera chargé d'aborder les problématiques citées en s'appuyant sur les organes de collaboration déjà mis en place dans chaque pays, dans le cadre des travaux de l'Initiative Côte d'Ivoire - Ghana.

Ce comité aura la charge d'élaborer une stratégie de communication sur les actions entreprises conjointement par les trois parties, et un plan d'action assorti d'un chronogramme précis.

Le directeur général du Ghana Cocoa Board, Joseph Boahen Aidoo, a salué ces initiatives majeures qui permettront également d'élaborer un recensement général des superficies des plantations de cacao, des producteurs et du taux de production par zone.

Pour le président de la Fondation mondiale du cacao, Richard Scobey, ce consensus sur les mécanismes et actions de suivi est essentiel pour établir une traçabilité des acteurs et actions mises en oeuvre dans la filière.

La dernière rencontre entre les autorités ivoiriennes et ghanéennes, tenue le 03 juillet à Abidjan, avait permis la mise en place d'un principe du prix plancher de 2600 USD soit 1,3 millions de francs CFA la tonne de fèves de cacao à partir de la campagne 2020-2021.

nmfa/cmas