vendredi 4 octobre 2019 par Abidjan.net

118 Jeunes dames sont en fin de formation civique et citoyenne. Elles ont été officiellement présentées au Secrétaire d'Etat chargé du Service civique, Siaka Ouattara ; le jeudi 03 octobre 2019, sur leur site d'apprentissage de l'Institut des nouvelles technologies agricoles (INTA) d'Azaguié.

Ce premier contingent de dames du Centre civique d'action pour le développement de M'bahiakro délocalisé à Azaguié a, durant 2 mois, depuis août, bénéficié de la formation civique et citoyenne, de formation à l'alphabétisme et au secourisme.

Les 4 mois qui suivront, les jeunes dames bénéficieront de formations professionnelle dans les métiers de couture, coiffure, cuisine-pâtisserie, mécanique auto, de construction métallique et d'électricité bâtiment, dans leurs régions d'origine, à savoir, l'Indénié-Djuablin, l'Iffou, la Mé, le Gontougo

L'objectif visé, à la fin du processus de formation, c'est l'autonomisation des jeunes filles , toutes en situation de vulnérabilité (abandon scolaire, analphabètes, sans qualification pour accéder à un emploi ou pour conduire un projet personnel), a souligné Siaka Ouattara.

Le ministre a fait remarquer que la présence de ces jeunes filles porte éloquemment témoignage de ce que, le service civique n'est pas exclusivement une affaire d'hommes . Aussi, le Secrétaire d'Etat chargé du service civique a tenu à féliciter les stagiaires pour avoir tenu bon et pour être restées sur le centre, en dépit de toutes les tentations .

Au final, les résultats sont remarquables et parfois spectaculaires , s'est réjoui le secrétaire d'État. Tout en exprimant également ses sentiments de fierté vis-à-vis des apprenantes, le directeur général de l'Office du service civique national (OSCN), Touré Mamadou espère que ces dernières mettront à profit ce qu'elles ont appris .

Le projet a eu le soutien de partenaires tels le PBF et l'UNICEF. La représentante du dernier organisme cité, Nathalie Daries s'est dit favorable à la poursuite de la collaboration de l'UNICEF et de l'Etat ivoirien pour le même projet de resocialisation.

Parce que l'implication de la structure qu'elle représente a permis de renforcer le dispositif d'insertion des jeunes et de mobiliser les compétences et les moyens nécessaires . Elle n'a pas omis de mentionner que beaucoup reste à faire. Parce qu'en dépit des efforts, la femme est toujours sous représentée dans les différents services, secteurs d'activités de la société ivoirienne.

Les autres acteurs impliqués dans ce projet ont notamment pour noms, l'État-major des armées, des services d'assistance sociale, la Direction de l'apprentissage et de l'insertion professionnelle (DAIP), et des ONG.

Cyprien K.