lundi 14 octobre 2019 par L'intelligent d'Abidjan

Le jeudi 10 octobre 2019, lors du déjeuner de presse organisé par le ministère de la fonction publique dans ses locaux à Abidjan-Plateau, Kouassi Adlès Francis, Directeur de la gestion administrative des personnels civils de l'État, a expliqué les procédures administratives idoines pour une meilleure mobilité professionnelle des fonctionnaires de l'État.

Il s'est prononcé sur les procédures liées à ce qui est appelé dans le milieu, Les positions spéciales. À savoir, la mobilité professionnelle, la disponibilité, le détachement et la démission. Il s'agit en d'autres termes des conditions à remplir pour être autorisé à changer d'emplois dans la fonction publique, demander une suspension temporairement ou définitive de ses activités pour occuper d'autres fonctions ou satisfaire à un mandat public national ou international, un mandat électif ou exercer une fonction ministérielle. Nous avons décidé de communiquer sur ces aspects, parce que ce sont les points au niveau desquels nous recevons le plus de plaintes de la part des agents de la fonction publique. Et nous avons constaté que nos agents ignorent les procédures liées à ces différents actes administratifs. Ce qui entraine de nombreux désagréments , a précisé le chef du personnel de la fonction publique.

Pour être autorisé à changer d'emploi, Kouassi Adlès Francis a indiqué que le fonctionnaire requérant doit montrer, diplôme à l'appui, qu'il a la formation professionnelle requise pour l'exercice de la nouvelle fonction qu'il sollicite. Il doit s'assurer que la fonction qu'il vise est inscrite dans le même grade que son emploi précédent. La mobilité professionnelle consiste pour un fonctionnaire à changer d'emploi au cours de sa carrière, en fonction des besoins de l'Administration, de la nécessité d'une reconversion professionnelle ou à sa demande après une formation professionnelle adaptée. Toutefois, ce changement d'emploi dans son grade peut intervenir pour des raisons de santé. Dans ce cas, le fonctionnaire doit alors produire un certificat délivré par le conseil de santé attestant qu'il est physiquement inapte, a-t-il fait savoir. ... suite de l'article sur L'intelligent d'Abidjan