vendredi 18 octobre 2019 par AIP

Les plantations créées depuis quelques années sont un obstacle à l'exploitation artisanale du diamant à Diarabana, ont fait savoir, jeudi, les responsables de la société coopérative simplifiée mise en place pour l'extraction de cette pierre précieuse, principale activité dans ce village situé à 25 kilomètres de Séguéla.

Il y a du diamant même, mais on ne peut pas avoir ça parce que les gens ont fait des champs partout et ils refusent qu'on rentre dedans , a déclaré le président de la société coopérative, Ségbé Fofana, par ailleurs chef du village de Diarabana.

Selon des chiffres d'organisations opérant dans le domaine diamantifère, le département de Séguéla produit plus de 70 % du diamant exploité en Côte d'Ivoire, avec une palme aux sous-préfectures de Diarabana et de Bobi.

Le diamant est là mais les propriétaires de champs d'anacarde nous empêchent d'exploiter. Il y a des champs, si on rentre aujourd'hui dedans, on aura du diamant. C'est sûr , a renchéri le vice-président de la société coopérative, Fofana Sacha. Il précise que nombre d'infrastructures, entre autres, la sous-préfecture, le collège moderne, le centre de santé et la mosquée principale sont les fruits de l'exploitation du diamant avec des prélèvements effectués sur les ventes.

Les départements de Séguéla et de Tortiya sont les principales zones d'exploitation de diamant dans le pays qui, rappelle-t-on, a bénéficié il y a quelques années de la levée de l'embargo sur ce minerai en raison de la crise militaro-politique survenue.

(AIP)

kkp/fmo