mercredi 23 octobre 2019 par APA

L'ancien président de l'Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Kigbafori Soro a lancé, mardi à Paris, l'implantation de Générations et peuples solidaires (GPS), un mouvement politique avec lequel il compte gagner la prochaine présidentielle ivoirienne prévue en octobre 2020.

A cette occasion, M. Soro a réaffirmé que sa candidature à l'élection présidentielle ivoirienne de 2020 est une décision définitive.

Vous le savez, il y a quelques jours, j'ai annoncé ma candidature à l'élection présidentielle d'octobre. C'est une décision définitive qui fait suite à la demande de femmes et d'hommes de Côte d'Ivoire... Plus de 800 000 de nos compatriotes ont sollicité la candidature, a dit M. Soro.

Le cérémonie du jour a pour but de présenter les outils avec lesquels nous allons gagner la prochaine élection , a-t-il expliqué. Présentant GPS, M. Soro a fait savoir que ce mouvement est le creuset qui transcende tous les partis politiques et qui rassemble tous les ivoiriens dans leur diversité .

Par ailleurs, il a ajouté que GPS a été créé pour la construction de la nation ivoirienne en travaillant à recréer l'entente, l'amour et la solidarité . Selon lui, GPS qui n'est pas un parti politique , a recueilli en neuf jours, plus de 13 000 adhérents, soit 1450 adhérents par jour et 60 adhésions par heure.

Désormais l'on n'aura plus besoin d'une adresse E-mail pour adhérer à GPS. Votre numéro de téléphone suffira... Un appel à candidature sera lancé pour installer les bases appelées Comités locaux citoyens de GPS. Dans les jours à venir, je procéderai aux nominations pour les organes du GPS, a précisé M. Soro assurant que l'aventure ne fait que commencer.

Il a conclu en s'engageant à maintenir la proximité avec ses compatriotes. Il y a quelques jours, rappelle-t-on, M. Soro depuis l'Europe où il séjourne, a annoncé officiellement sa candidature à la présidentielle ivoirienne de 2020.

Depuis sa démission de la présidence du parlement ivoirien en février dernier pour divergence d'opinion avec le président Alassane Ouattara, il a rejoint l'opposition.

LB/ls/APA