vendredi 25 octobre 2019 par Fraternité Matin

Plusieurs juges et procureurs en provenance de sept pays francophones de la Sous-région ouest-africaine sont à Abidjan, pour une formation sur les obligations de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites) et la lutte contre la criminalité liées aux espèces sauvages.

Cet atelier de formation s'est ouvert le lundi 21 octobre et prend fin le vendredi 25 octobre.

A en croire le directeur de cabinet adjoint du ministère des Eaux et Forêts, le colonel Mé Kouamé Martial, qui a présidé la cérémonie d'ouverture, tous les pays de la Sous-région enregistrent une régression continuelle de leurs ressources naturelles, du fait non seulement de la nécessité de satisfaction des besoins croissants des populations, mais aussi et surtout du fait des prélèvements illégaux. Et ces prélèvements touchent les ressources rares et protégées et sont écoulés par des réseaux de trafics transfrontaliers. Ces trafics érodent notre riche biodiversité, menacent la viabilité de nos économies et la stabilité de nos pays , a-t-il dépeint.

Il faut une réponse sur tous les plans et y compris le plan judiciaire à cette criminalité liée aux espèces sauvages. Et c'est à cela que répond l'organisation du présent atelier de formation, qui s'appuie sur la Cites. Le but de la rencontre, comme l'a rappelé le directeur général adjoint des forêts et de la faune, le colonel Jérôme Aké, est de consolider les compétences des participants en ce qui concerne la mise en ?uvre des obligations des pays parties en matière de Cites. Mais également favoriser la coopération des organismes en charge de l'application de la loi et de la protection des ressources naturelles au sein des pays et créer des synergies d'actions entre les différents pays participants. ... suite de l'article sur Fraternité Matin