lundi 28 octobre 2019 par L'intelligent d'Abidjan

Me Diarrassouba Mohamed Lamine, vice-président chargé des questions juridiques et des droits de l'homme du Mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles en Côte d'Ivoire (Mvci) a animé une conférence de presse le mercredi 23 octobre 2019 au siège du mouvement à Cocody. Il a dénoncé le caractère obligatoire de la mise en ?uvre de la Mugef-Ci et la faiblesse récurrente du niveau d'étude scolaire.

Se prononçant sur l'école ivoirienne, Me Diarrassouba a regretté le niveau des élèves et étudiants qui sont selon lui, de plus en plus bas. La qualité de l'école dépend de la qualité du recrutement et la qualité de la formation. On ne peut pas demander à des enseignants qui sont recrutés dans les conditions que nous connaissons et avec une formation calamiteuse d'un mois de donner de meilleurs résultats. C'est impossible , a-t-il souligné.

Pour le conférencier, cette situation sombre du niveau de la formation commande le retour aux valeurs premières qui ont guidé l'école ivoirienne : Il faut qu'on revienne aux fondamentaux de l'école. Jadis, des enseignants ont été recrutés selon des normes bien précises avec une rigueur que nous connaissons et après une formation bien élaborée. Mais malheureusement aujourd'hui, on se plaint de ce que certains enseignants font la grève et pour contenir ces enseignants, on fait des recrutements qui n'en valent pas la peine . ... suite de l'article sur L'intelligent d'Abidjan