lundi 28 octobre 2019 par RFI

C'est ce que croient savoir les proches du vice-président du PDCI. Le 3 octobre dernier, l'homme politique du principal parti d'opposition a été condamné à cinq ans de prison ferme pour détention illégale de munitions. Sa famille, qui a pu le voir en prison, affirme que les autorités judiciaires d'Abidjan ont décidé de ne plus lui délivrer les autorisations de visite. Une situation qui renforcent les tensions politiques à douze mois des élections présidentielles.
Peu après sa condamnation à Bouaké, capitale de la région du Gbéké dont il est aussi le président du conseil, Jacques Mangoua a été transféré à la MACA, la célèbre maison d'arrêt d'Abidjan. D'après sa fille Christelle, il a lui-même demandé ce transfert. Le vice-président du PDCI souffrant de drépanocytose, les conditions de détention à la prison de Bouaké étaient plus qu'inadaptées.

Ce sont donc les autorités judiciaires d'Abidjan qui sont chargées de délivrer les permis de communiquer, le fameux document permettant de visiter un détenu. Quelques membres de la famille de Jacques Mangoua ont pu en obtenir pour se rendre à la MACA, mais sa fille Christelle explique à RFI avoir épuisé son dernier permis ce samedi. Le greffier lui aurait indiqué qu'il n'en délivrerait plus à l'avenir. ... suite de l'article sur RFI