jeudi 31 octobre 2019 par HABG

La Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG) envisage l'introduction de modules de formation sur la lutte contre la corruption dans les programmes d'enseignement en Côte d'Ivoire. Cette intiative s'inscrit dans sa mission, notamment en ce qui concerne l'éducation et la sensibilisation des populations sur les conséquences de la corruption. Elle consiste à inculquer aux apprenants les comportements d'intégrité et de probité de l'enseignement préscolaire au supérieur, en passant par le secondaire et la formation professionnelle.

A propos, les ministères, écoles de formations et structures techniques concernés ont désigné des experts en pédagogie à l'effet de constituer un groupe de travail devant élaborer ces modules.

Après la cérémonie de lancement du processus d'élaboration des curricula et modules lors d'une table ronde tenue le 18 juillet 2019 à Abidjan Plateau, la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance organise plusieurs ateliers dont le premier a eu lieu du 28 juillet au 3 août 2019 à Grand-Bassam. Une rencontre qui a eu pour objet d'élaborer les programmes éducatifs destinés aux différents ordres d'enseignement.

Au terme du premier atelier, plusieurs documents ont été élaborés. Il s'agit notamment de la matrice des profils et des attentes par ordre d'enseignement et par niveau d'étude, de la liste des curricula pour la maternelle, le primaire, le secondaire, l'enseignement technique et la formation professionnelle, ainsi que la liste des modules de formation pour l'enseignement supérieur et les écoles de formation des fonctionnaires et agents de l'Etat.

A l'occasion du second atelier organisé du 20 au 26 octobre dernier, toujours de Grand-Bassam, les experts en pédagogie se sont eux-mêmes imprégnés du dispositif juridique et institutionnel de prévention et de la lutte contre la corruption, avant de poursuivre l'élaboration des programmes éducatifs.

Ainsi les travaux ont abouti à la formulation des compétences et des thèmes pour les cycles de la maternelle, du primaire, du secondaire général, du BEP ainsi que ceux du BEP et du BT de l'Enseignement technique et de la formation professionnelle.

Les experts ont également procédé à l'écriture de trois (03) programmes éducatifs pour la petite, la moyenne et la grande sections de la maternelle ; six (06) programmes éducatifs pour le CP1 jusqu'au CM2 au Primaire ; sept (07) programmes éducatifs pour la 6ème à la Terminale dans le Secondaire général et deux (02) programmes éducatifs pour les BEP et BT de l'Enseignement technique et professionnel.

Concernant l'enseignement supérieur et les écoles de formation des fonctionnaires et agents de l'Etat, les modules ont été rédigés en termes de leçons, de chapitres et de techniques d'apprentissage par cycle et par niveau d'étude. Des syllabus sur la prévention et la lutte contre la corruption ont été également rédigés.

Les prochaines étapes du processus permettront de rédiger les guides d'exécution des programmes éducation ainsi que les fongibles (livre de l'étudiant et cahiers d'exercices) pour tous les ordres d'enseignement, cycles et niveaux à savoir, la maternelle, le primaire, le secondaire, l'enseignement technique, la formation professionnelle, l'enseignement supérieur et les écoles de formation des fonctionnaires et agents de l'Etat.

Il est à noter que pour la conduite des travaux, les experts sont répartis en deux commissions. La première commission est chargée de concevoir les programmes éducatifs pour la maternelle, le primaire, l'enseignement secondaire général, l'enseignement technique et la formation professionnelle. Elle s'inspire de la taxonomie de Bloom révisée. La seconde commission, quant à elle, est chargée de proposer des modules de formation pour l'enseignement supérieur et les écoles de formation des fonctionnaires et agents de l'Etat, par niveau d'étude.

Tout ce processus obéit aux méthodes et approches pédagogiques en vigueur dans le système éducatif ivoirien.

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