mercredi 6 novembre 2019 par Minutes Eco

Lors de son passage à l'hémicycle ce mardi 5 novembre 2019, devant la commission des affaires économiques et financières de l'Assemblée nationale, le ministre du Budget et du Portefeuille de l'Etat, Moussa Sanogo, a été amené à faire un point de la situation financière de deux importantes sociétés du secteur des hydrocarbures. Il s'agit de la société ivoirienne de raffinage (SIR) et de la Société de gestion des stocks pétroliers de Côte d'Ivoire (GESTOCI) dont la situation économique est sujette à polémique.

La situation de la SIR n'est plus ce qu'elle était, rassure le ministre. Depuis deux à trois ans, le caractère perpétuel du déficit, qui devenait chronique, n'est plus avéré. C'est une entité qui s'améliore grâce aux différents soutiens qui lui ont été accordés. D'un résultat net négatif de 110 milliards Fcfa en 2014, la SIR affiche en effet, à fin 2018, un résultat net excédentaire de 23 milliards Fcfa. Sa dette bancaire fait un peu moins de 3 milliards Fcfa à ce jour, contre un peu plus de 24 milliards Fcfa en 2017, soit une baisse de 90%. Sa dette fournisseur qui tournait autour de 600 milliards Fcfa en 2017 a, elle, été divisée par trois, se situant aujourd'hui autour de 200 milliards Fcfa.

Aider la SIR à éteindre sa dette et se relancer

Selon le ministre, qui précise que le service de la dette est intégré dans les résultats de la société, c'est à peu près 370 milliards Fcfa qu'il a fallu lever sur les marchés financiers pour désintéresser les créanciers de la SIR. Globalement, les revenus du secteur pétrolier représentent 0,3% des recettes fiscales de la Côte d'Ivoire. En termes nominaux, note le ministre du Budget, les recettes du pétrole ont tourné autour de 360 milliards Fcfa. ... suite de l'article sur Minutes Eco