mercredi 6 novembre 2019 par Abidjan.net

Un atelier de restitution et de validation des résultats de l'étude sur les causes des privations des enfants en Côte d'Ivoire a été organisé le mardi 05 novembre, au siège de l'UNICEF à Abidjan.

Il faut savoir au préalable, que l'UNICEF en partenariat avec l'ARDCI, avait lancé une étude qualitative basée sur la compréhension des motifs ayant causé des privations des droits des enfants dans certaines régions en Côte d'Ivoire, présentant un taux élevé de ce phénomène. Ces régions sont la Bagoué, le Haut Sassandra et des communes peuplées d'Abidjan dont Abobo et Yopougon.

La rencontre de ce jour vient donc permettre à l'ensemble des parties prenantes d'obtenir la validation des conclusions et des recommandations, de manière consensuelle et constructive.

Selon, Bamba Siama, représentant de l'ARDCI, cette étude qui met en relief les causes sociales, économiques et culturelles des privations des enfants, constitue un outil pour recentrer les questions concernant l'accès et l'utilisation des services sociaux de base par la population, à l'agenda des discussions programmatiques et politiques. Mais également une opportunité pour le Gouvernement ivoirien et ses partenaires de disposer d'un document de référence afin de mieux orienter les politiques économiques et sociales, et notamment les allocations budgétaires en leur faveur.

Quant à Sophie Léonard, représentante adjointe du Bureau pays de l'UNICEF, elle a réitéré l'engagement de son institution à soutenir les politiques et stratégies susceptibles d'améliorer la situation des enfants et leurs familles. L'honneur lui est revenu de citer quelques-unes des recommandations de cette étude. Entre autres, il s'agit de mettre à l'échelle et rendre plus efficaces les programmes nationaux de protection sociale, notamment les filets sociaux, la couverture maladie universelle et la gratuité effective des soins de santé. Il faut rééquilibrer l'allocation des investissements publics en faveur des zones rurales défavorisées. Mais aussi, intensifier les campagnes nationales de sensibilisation contre les violences envers les enfants. Il faut adapter ces campagnes aux réalités de chaque région et renforcer les services sociaux de base. '' Car, plus de 65% des enfants de tout âge sont privés du droit à la protection contre toutes formes de violence '', a-t-elle conclu.

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