vendredi 8 novembre 2019 par L'intelligent d'Abidjan

Dans la nuit du samedi 09 au dimanche 10 novembre 2019, la communauté musulmane de Côte d'Ivoire, célèbre la naissance du Prophète Mohammed (Paix et Salut d'Allah sur lui), appelée communément ?'Maoulid''. À quelques heures de cet événement, L'Intelligent d'Abidjan a interrogé El Hadj Diarra Moussa, Imam principal de la mosquée Alamamy Toungara sise à la gare routière internationale d'Abobo-Anonkoua, par ailleurs Chargé des aumôneries dans les gares, marchés et autres structures spécialisées au Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques (COSIM) et Enseignant à l'Institut International de l'Imamat en Afrique (3IAfrique), pour en comprendre le sens et la portée spirituelle.
La communauté musulmane de Côte d'Ivoire s'apprête à célébrer le ?'Maoulid'' dans quelques heures. Dites-nous, pourquoi commémorer la naissance du Prophète Mohammed ? Quel en est le sens ?

Le sens, c'est de commémorer cette naissance en montrant les valeurs du Prophète Mohammed, sa personnalité, son caractère, tout ce qu'il a laissé comme patrimoine à l'humanité. C'est l'occasion de parler de cela, de faire découvrir tout ce patrimoine-là. Pour aller en arrière, certaines personnes vont dire que le prophète n'a pas célébré le Maoulid. Nous disons que les grandes personnalités ne se célèbrent pas elles-mêmes. À une époque, ses contemporains qui étaient proches de lui l'ont vu. Arrivé un moment, il y a certains qui ont eu l'idée en se basant sur des sources pour dire qu'il faut qu'on organise des colloques, des rencontres, des nuits, ou même des journées pour parler du prophète Mohammed. Et ce, à travers des prêches, des sermons, des écrits. C'est comme cela que tout a commencé. ... suite de l'article sur L'intelligent d'Abidjan