lundi 18 novembre 2019 par L'intelligent d'Abidjan

Le Président du Sénat ivoirien, M. Jeannot AHOUSSOU-KOUADIO, représentant personnel et spécial du Président de la République, SEM. Alassane OUATTARA, à la 2ème édition du Forum de Paris sur la Paix, a présenté le modèle d'intégration des migrants et des réfugiés en Côte d'Ivoire au cours d'un panel auquel il a participé le mardi 12 novembre 2019.

Le Président du Sénat ivoirien, Jeannot AHOUSSOU-KOUADIO, a participé en tant qu'intervenant aux débat sur les Bénéfices mutuels : intégration des réfugiés et communautés hôtes , aux côtés de Paolo ARTINI, représentant en France du HCR, Olivier LAVINAL, Directeur du Programme de la Banque Mondiale, Dr Rouba MHAISSEN, Directrice et fondatrice de SAWA Fondation, et Mgr Paul Richard GALLAGHER, Secrétaire d'Etat du Vatican pour le Relations avec les Etats.
Interrogé sur l'expérience ivoirienne, le président de la 2ème Chambre du parlement a rappelé, la légendaire hospitalité de la Côte d'Ivoire en matière d'intégration des populations étrangères sur son territoire. Il a fait savoir que sur une population de 25 millions d'habitants, 30 % sont d'origine étrangère, soit un des taux les plus élevés au monde.

Nous avons toujours gardé cette tradition d'accueil de l'étranger tracé par le Président Houphouët-Boigny. (.). La Côte d'Ivoire a connu à une période de son histoire des afflux de réfugiés. Nous avons accueilli sur notre territoire plus de 450 000 réfugiés suite à la guerre du Libéria qui a duré de 1989 à 1996, et plus de 30 000 réfugiés sierra léonais. Le Président Félix Houphouët-Boigny qui a imprimé cette tradition ivoirienne d'accueil n'a pas voulu qu'on construise des camps de réfugiés. Ils ont tous été intégrés dans les villages et y ont vécu en toute quiétude. Dans un premier temps, c'était le Programme alimentaire mondial (PAM) qui leur distribuait des vives pour subsister. Une fois rentrés dans le circuit économique, ils ont contribué positivement à l'édification de l'économie ivoirienne. Ces réfugiés ont bénéficié de terre pour cultiver et étaient libres d'exercer toute activité , a-t-il fait savoir. ... suite de l'article sur L'intelligent d'Abidjan