samedi 7 decembre 2019 par AIP

Abidjan- L'Inspectrice générale du ministère de l'éducation nationale, Bakayoko Marie, véronique a procédé au lancement d'un projet de droit à l'éducation inclusive des jeunes filles à l'école.

Cette cérémonie de lancement qui a eu lieu, jeudi, au lycée moderne des jeunes filles de Yopougon a été couplée avec la remobilisation de la campagne Zéro grossesse en milieu scolaire.

Mme Bakayoko a exhorté les jeunes filles venues de plusieurs établissements secondaires de la commune de Yopougon à être les portes-parole de ce projet qui s'inscrit dans le cadre de la politique de l'école pour tous. Elle les a conseillés de n'avoir que pour seul objectif, la réussite dans les études. Tout en appelant les parents à redoubler de vigilance dans le suivi de leur enfant.

Ce projet du droit à l'éducation inclusive est une initiative du ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle (MENETFP) appuyée par le Canada et le Fonds des nations-unies pour la population (UNFPA).

Il vise à accompagner le MENETFP à renforcer l'accès des jeunes filles à l'éducation en adressant leurs facteurs de vulnérabilité sociales, économiques liées aux inégalités de genre et la non-valorisation de la fille dans la société, note-t-on.

Pour le représentant résident de l'UNFPA en Côte d'Ivoire, Caspar Peel l'autonomisation de la femme est le facteur clé pour réduire les inégalités et les violences à l'endroit des filles et des femmes. Et l'éducation est cette "arme forte" pour conduire ces dernières à l'éducation.

Même son de cloche pour l'ambassadrice du Canada en Côte d'Ivoire, Julie Shouldice, estimant que l'appui de son pays à hauteur de 3,45 milliards de FCFA pour maintenir les filles à l'école est "un signal fort"qui démontre de la volonté du Canada à accompagner les autorités ivoiriennes afin de positionner la femme au c?ur du développement.

Au total, ce sont plus d'un million d'élèves dont 723 525 filles et 444 548 garçons repartis en 3502 établissements du primaire et du secondaire et 500 filles et 50 garçons issus de la formation processionnelle qui bénéficieront de ce projet.


bsb/tm