mercredi 18 decembre 2019 par L'intelligent d'Abidjan

Les avocats du président du Cojep Charles Blé Goudé ont animé une conférence de presse, le mardi 17 décembre 2019 dans un hôtel de Cocody, pour dénoncer la procédure ouverte contre leur client.

Me N'dri Claver et Me Blédé Dohora, les deux conférenciers ont relevé les violations des droits de Charles Blé Goudé, poursuivi par la justice ivoirienne pour viol, meurtres et tortures. Nous apprenons que Charles Blé Goudé serait poursuivi pour des faits de viol, de meurtres et de tortures, des faits différents de ceux poursuivis par la Cour pénale internationale () Le fait de le juger alors qu'il est à la Cour pénale internationale, du fait des autorités ivoiriennes, viole l'alinéa 3 de l'article 7 de la Constitution, qui dit que tout prévenu est présumé innocent jusqu'à ce que sa culpabilité est été établie à la suite d'un procès équitable lui offrant toutes les garanties indispensables à sa défense ()

En matière pénale, l'avocat ne représente pas son client, mais il l'assiste. La comparution personnelle de l'accusé pour répondre est une condition essentielle en procédure pénale, en ce sens qu'elle participe à la manifestation de la vérité. Il est donc capital que ce dernier prenne part à l'audience pour y être entendu. Le mépris du droit de l'accusé d'être présent à son procès entraine la nullité de la procédure () L'inscription de l'affaire ministère public contre Charles Blé Goudé sur le rôle du tribunal criminel du mercredi 18 décembre 2019 dans le contexte particulier de notre client, n'est pas sans poser des problèmes en ce qui concerne les entorses aux grands principes qui gouvernent la procédure pénale dans les États respectueux des droits de leurs citoyens. ... suite de l'article sur L'intelligent d'Abidjan