mardi 24 decembre 2019 par Le Banco.net

La descente aux enfers commence pour l'ex-président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro. C'est le moins que l'on puisse dire avec le mandat d'arrêt contre lui délivré par les autorités ivoiriennes. Ces dernières l'accusant de tentative de déstabilisation et détournement de deniers publics . Ce mandat d'arrêt, faut-il le rappeler, a été rendu public alors que Guillaume Soro, après un long périple en Europe, tentait de rentrer au bercail. Conséquence, ses proches estimant que les conditions de sécurité n'étaient pas réunies, ont dérouté l'appareil de leur mentor qui s'est finalement posé à Accra, au Ghana. C'est dire si le divorce est désormais consommé entre Guillaume Soro et le président Alassane Dramane Ouattara (ADO). Cela n'a rien de surprenant. On voyait venir les choses. Car, depuis que le natif de Ferkessédougou est, pour ainsi dire, entré en rébellion contre ADO, pour s'être opposé au RHDP, le torchon brûle entre les deux hommes. Si fait que, par moments, ils ne manquent pas de s'envoyer des piques. Mais avec ce mandat d'arrêt qui vient d'être lancé, c'est un autre pas qui vient ainsi d'être franchi. Car, tout porte à croire que les autorités ivoiriennes veulent à tout prix empêcher l'ex-chef rebelle de se présenter à la prochaine présidentielle à laquelle il s'est déjà déclaré candidat. C'est, du moins, le scénario qui se dessine.
S'il y a quelqu'un qui peut boire son petit lait, c'est Laurent Gbagbo

Mais pour qui connaît la pugnacité et la ténacité de Guillaume Soro, il y a lieu de craindre pour la Côte d'Ivoire, tant ce jeune loup aux dents longues est capable de tout. ... suite de l'article sur Le Banco.net