mercredi 8 janvier 2020 par L'intelligent d'Abidjan

A l'approche des échéances présidentielles de 2020 en Côte d'Ivoire, le climat socio-politique s'est subitement crispé. Pour preuve, la polémique autour de la composition de la Commission Electorale indépendante (CEI) et, le défaufilage de l'alliance politique durement constituée par les houphouétistes depuis 2005. Avec pour point culminant, le mandat d'arrêt international lancé à l'encontre de Soro Guillaume accusé par le pouvoir d'atteinte à la sureté nationale .

Pendant que des sonnettes d'alarme sont tirées ça et là, l'analyse des discours des hommes politiques de notre pays laisse croire malheureusement qu'il n'y a pas encore d'éventualité d'espace de dialogue entre les protagonistes. Même si le gouvernement affirme qu'il convoquera bientôt une concertation sur l'élaboration du nouveau code électoral.

Cette situation non prévisible il y a quelques temps encore ne laisse personne indifférent. Et nous oblige à agir, chacun à son niveau. Non pas pour le triomphe d'un camp. Mais pour le triomphe de la paix.

Pourquoi ? Parce que la Côte d'Ivoire vient de loin, après deux décennies (1990-2011) de crise sociale, économique et politique qui l'a fait reculer. Depuis 2011, grâce à l'action du régime politique actuel, notamment, du leadership du président Alassane Ouattara, la Côte d'Ivoire a renoué avec la croissance et s'est repositionnée sur l'échiquier africain, voire mondial. Adversaire ou partisan de Ouattara, personne ne peut nier que le pays a fait des bonds très appréciables en avant. Même si beaucoup reste à faire.

C'est à ce niveau que la problématique des élections à venir, prend tout son sens et doit interpeller chaque ivoirien, à quelque strate sociale où il se situe. En effet, l'année 2020, offre aux Ivoiriens de faire une fois pour toutes, le choix de leur futur. Voulons-nous engager notre pays définitivement sur la voie du développement, ou sommes-nous plutôt prêts à le faire sombrer pour reprendre à zéro le colossal travail collectivement abattu ?

Depuis, l'emballement de la situation politique, les avis des Ivoiriens sur les réseaux sociaux, devenu un espace public d'expression, permettent de façon empirique, de savoir les opinions de la majorité d'entre eux sur la question. A savoir, les jeunes. Ceux-là même qui ont nourri par leur engagement les crises précédentes.
Il y a des années en arrière, ce qui prévalait, c'était leur envie d'en découdre. Et cette guerre eut lieu. Entre temps, beaucoup d'eau a coulé sous le pont. Une maturité est née des douleurs et réalités vécues. Aujourd'hui, la dynamique globale n'est pas à la belligérance guerrière. Ce qui est une note d'espoir à saluer. ... suite de l'article sur L'intelligent d'Abidjan