mardi 14 janvier 2020 par Fraternité Matin

Que devient Guédé Akenon ?

Je suis toujours là. On ne me voit pas parce que je me fais rare en Côte d'Ivoire, mais également parce que je suis un peu déçu par les dirigeants du football ivoirien. Personne n'a jamais cherché à savoir ce qu'on devenait, nous les anciens. J'ai donc préféré resté dans mon petit coin.

Que faites-vous dans la vie ?

Je continue de jouer au football pour garder la forme, mais je travaille désormais à la radio en France. Je suis responsable au service logistique de Radio France.

Pourquoi avoir choisi de quitter le milieu du football ?

J'avais la possibilité d'embrasser une carrière d'entraîneur à Montpellier ou à Lyon, mais je n'ai pas voulu faire la courbette. J'ai mes diplômes d'entraîneur. Quand tu es Africain, ce n'est pas évident de trouver un poste d'entraîneur. J'ai préféré arrêter tout cela parce qu'à mon âge, je n'ai pas envie que les plus jeunes perturbent ma quiétude.

Quels souvenirs gardez-vous de Côte d'Ivoire 84 où le public ivoirien vous a découvert ?

C'est un souvenir extraordinaire que je n'échangerai pour rien au monde. C'était beau. Jouer pour son pays est un immense honneur, c'est même au-delà. Défendre les couleurs de son pays, c'est fabuleux. Il y a des gens qui vous acclament, qui expriment leur amour pour vous. Je n'oublierai jamais cette étape de ma vie et de ma carrière. ... suite de l'article sur Fraternité Matin