jeudi 30 janvier 2020 par Fraternité Matin

Après cinq années d'absence qui ne l'ont guère empêché de créer, James Kadio Houra renoue avec les cimaises. A travers une exposition intitulée Des sourires et des femmes , le plasticien, icône des arts visuels ivoiriens, africains ou tout simplement contemporains, ne rompt point les amarres avec son thème préféré d'exaltation de la beauté féminine.

En tout cas, le vernissage de l'exposition, le jeudi 7 décembre 2017, à la Rotonde des arts contemporains d'Abidjan-Plateau, sous la présidence du ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman, a donné de (re) voir une palette toujours aussi flamboyante qu'elle l'est depuis quatre décennies, ainsi qu'une ode à la vie dont la femme est la matrice.

Le commissaire de l'expo, Pr Yacouba Konaté, philosophe et critique d'art, face à la touche sui generis de son pinceau, confiera: Voici James Houra, le peintre du pagne et le peintre des femmes et du sourire. Sous son chapeau, comme devant un miroir, la femme chez James Houra est belle et élégante. Son sourire est éclatant, à la dimension des faisceaux qui morcellent son doux visage. Les sourires, il y en a de tous les genres. Celui des femmes de James Houra n'est pas celui de la Joconde. Ici, point de mystère ni de multiplicité des points de vue. Du sourire, Saint-Exupéry a dit : L'essentiel, le plus souvent, n'a point de poids. L'essentiel ici, en apparence, n'a été qu'un sourire. Un sourire est souvent l'essentiel. On est payé par un sourire. On est récompensé par un sourire. On est animé par un sourire. Et la qualité d'un sourire peut faire que l'on meure . Ou, a contrario, que l'on vive, ressuscite même avec la magie picturale et la chaleur chromatique du maître James Houra. ... suite de l'article sur Fraternité Matin