lundi 3 fevrier 2020 par Guinee7.com

Dédicace spéciale à Elhadj Kémo CONDE, Père fondateur de la microfinance en République de Guinée, retraité de la Banque Centrale le 31 Décembre 2019.

Depuis les petits projets de microcrédit des années 70 au mobile money qui prédomine aujourd'hui, le chemin a été long pour l'inclusion financière. Autrefois conspués pour leurs taux d'intérêts à priori abusifs, de nos jours, il est difficile de se passer des services des acteurs de l'inclusion financière dont les services financiers mobiles. Le mobile money est donc devenu un élément incontournable de l'inclusion financière. Comment en sommes-nous arrivés à ce stade ?

En optant pour une évolution décennale, il est possible de repartir et/ou de résumer cette évolution en cinq (5) grandes étapes.

1975-1985 : Naissance d'un nouvel outil de lutte contre la pauvreté ? le microcrédit

D'abord simple programme d'appui de quelques bailleurs de fonds et mis à la disposition des Ministères en charge de l'Agriculture, le microcrédit a permis d'offrir les prêts de petits montants à des populations pauvres des zones rurales des pays en développement.

Il a fallu attendre 1976 pour voir cet outil de lutte contre la pauvreté s'étendre aux zones urbaines avec la création de la Gramen Bank par le Professeur Muhammad Yunus considéré comme le Père fondateur de la microfinance moderne et le plus grand banquier des pauvres.

L'approche du Professeur Yunus a été utilisé ou copié par toutes les institutions de microcrédit dans le monde : offrir des crédits à des groupes solidaires et non à des individus. A l'époque, les fonds de crédit avaient essentiellement pour origine les organismes de développement ou les investisseurs sociaux. L'accent était donc mis sur la durabilité et le social. ... suite de l'article sur Autre presse

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