lundi 17 fevrier 2020 par L'intelligent d'Abidjan

Lors des échanges du Think Tank Capital Médias le vendredi 14 février 2020, chez Honorat de Yedagne, la démission de Tidiane Thiam était aux bouts des lèvres. sur une possible candidature à la présidentielle d'Octobre 2020 en Côte d'Ivoire, le principal orateur du jour , Alafé Wakili, a dit :
Les gens se sont déjà posé la question de savoir s'il sera candidat en 2020. Il faut savoir qu'il n'a pas démissionné volontairement, mais il a été contraint à le faire. Cela ne faisait pas partie de son plan de démissionner. Donc poser la question de sa candidature à la présidentielle ivoirienne, comme s'il avait ou démissionner pour cela, n'est pas tout à fait exact !

Cela dit, si Tidiane Thiam fait preuve d'audace, cela peut arriver à intriguer et bousculer les politiciens classiques.
Je pense qu'il peut être ce quatrième homme, ce nouvel homme qui pourrait nous sortir des politiciens traditionnels qui occupent le devant de la scène depuis l'après Houphouët, 1993.
Et même ceux qu'on pense être des nouveaux, sont des ''vieux jeunes'' comme l'a dit le président Bédié. Ceux qui disent qu'ils sont nouveaux, qui incarnent l'alternance générationnelle , ne sont pas nouveaux en réalité.
Tout le monde parle de Macron. Mais Macron, c'est une audace, une ambition. Oui, il peut être ce nouvel homme. Aura-t-il cette ambition, ce culot qu'on a sentis chez tous ceux qui sont leader, qui veulent conduire un peuple et qui sont prêts à accepter toutes les vexations ? .

Interrogé à nouveau par d'autres journalistes après les échanges de l'Afterwork sur la même question, le journaliste Alafé Wakili a précisé sa position : Tout dépend de lui. Si Tidiane Thiam ose pour aider la Côte d'Ivoire à retrouver son âme, et s'il accepte de se prévaloir de sa qualité d'héritier du père fondateur de la Côte d'Ivoire moderne, s'il accepte de payer de sa personne pour affirmer qu'il veut ainsi mettre fin à l'action de ceux qui veulent tirer son pays vers le bas , pour continuer l'?uvre des Présidents Bédié, Gbagbo et Ouattara (...), s'il ose affronter les fous et les excités de tous les camps, vous verrez que ça peut faire bouger les lignes ! ... suite de l'article sur L'intelligent d'Abidjan