mercredi 26 fevrier 2020 par LInfodrome

Le 31 mars 2010, l'Inde a signé un accord de crédit d'un montant de 30 millions de dollars américains (Plus de 15 milliards de francs cfa) pour permettre à la Côte d'Ivoire de construire 30 unités de transformation du riz paddis, dans plusieurs localités du pays. Mais la construction de ces usines qui devait se faire en moins d'un an, traine encore, bien que l'entreprise indienne choisie ait perçu environ 88% du financement.

On veut finir avec ce dossier , a résumé l'un des responsables de la partie ivoirienne relativement au programme national de production de riz qui a pris suffisamment de retard, selon lui, par la faute de Lucky Export, l'entreprise indienne dirigée par Ansu Bajla que le directeur général de l'Agence pour le développement de la filière riz a qualifié de défaillante .

Pour en savoir davantage sur ce projet qui traine, nous nous sommes rendus, le mercredi 5 février 2020, à l'Ambassade de l'Inde, à Cocody. Même son de cloche dans cette représentation dipomatique.

Le projet est très en retard. C'est le projet entre la Côte d'Ivoire et l'Inde qui est le plus en retard, à ce jour. Il y a beaucoup de problèmes dessus , nous a-t-on dit. A la question de savoir pourquoi ce grand retard, notre interlocuteur nous a orienté vers l'Agence pour le développement de la filière RIZ (Aderiz).

Mais avant que nous quittions la représentation diplomatique indienne, notre interlocuteur nous a expliqué que la partie ivoirienne devait identifier des sites dans les localités choisies pour la construction des 30 usines. L'inde se chargeait du financement y compris l'achat de 90 véhicules. Les usines devaient être construites en un an. Ce sont des usines préfabriquées. La société exécutrice est indienne. Les sous-traitances, sont des sociétés locales . ... suite de l'article sur LInfodrome