mardi 3 mars 2020 par AIP

Le préfet de la région du Worodougou, préfet du département de Séguéla, Diarrassouba Karim, a dénoncé les attitudes de certaines couches de la société, particulièrement les conducteurs de mototaxis et les élèves, qui sont à l'origine de tensions dans la ville.

Je ne peux pas accepter que des personnes qui bénéficient d'une tolérance administrative, qui sont un danger pour eux et les autres usagers de la route manquent de respect aux agents de police qui sont sur nos routes. Ça, je ne peux le tolérer , s'est exprimé M. Diarrassouba, lundi, à l'occasion de la cérémonie de salut aux couleurs qui s'est déroulée au sein du commissariat de police de Séguéla.

Pour lui, l'activité des mototaxis a besoin d'être régulée par la direction départementale des Transports.

La ville de Séguéla, capitale de la région du Worodougou, ne dispose que de deux taxis communaux à qui une kyrielle de mototaxis font une rude concurrence car pouvant accéder aux endroits les plus reculés de la commune.

Dites à vos amis qui forment des gangs pour se livrer des batailles sanglantes chaque vendredi qu'on va les traquer , s'est-il adressé aux représentants des élèves, suggérant que les fauteurs de troubles soient dénoncés par leurs condisciples et que les débits de boissons alcoolisées situés aux alentours du lycée moderne Dominique Ouattara soient fermés.

Outre les conducteurs de mototaxis et les élèves turbulents, le préfet Diarrassouba Karim qui est en service à Séguéla depuis le début de l'année a pointé du doigt le sciage à façon pratiqué par des exploitants forestiers clandestins.

(AIP)

kkp/ask