lundi 23 mars 2020 par AIP

Man ? Une organisation non gouvernementale (ONG) a organisé une séance de sensibilisation des populations de Man sur la santé sexuelle et reproductive, et la nécessité et l'urgence de prendre des mesures spécifiques pour assurer la disponibilité, l'accessibilité des services de soins à des prix abordables et répondant aux besoins des femmes.

A l'initiative de l'ONG Action contre les grossesses non désirées et à risques (AGNDR), cette séance a permis de communiquer sur la mise en ?uvre du protocole de Maputo concernant le volet de la santé sexuelle et reproductive, et de préciser les cas où l'avortement peut être permis en Côte d'Ivoire.

Selon la présidente de l'ONG Sainte Philomène et membre du secrétariat national d'AGNDR, Irène Kapé, les avortements non sécurisés constituent l'une des causes de mortalité maternelle que l'on peut éviter. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), en 2008, l'on a enregistré 13% de décès maternels.

Aujourd'hui avec le nouveau code pénal, l'avortement n'est autorisé que lorsque la vie de la mère ou du f?tus est menacé ou encore si la grossesse résulte d'un viol ou d'un inceste. Ce sont les cas qui sont autorisés par les textes pour avoir accès au service d'avortement médicalisé , a expliqué une panéliste.

Le représentant de l'Association ivoirienne pour le bien-être familial (AIBEF) a insisté, pour sa part, sur les méthodes contraceptives qui peuvent éviter les risques de grossesses précoces.

Les préjugés, le manque de moyen et les fausses informations sont des freins à l'accès aux méthodes contraceptives, a-t-il relevé.

Amak/kp