vendredi 27 mars 2020 par Abidjan.net

Depuis sa prise de position vis-à-vis du processus de désignation du candidat du RHDP qu'il a voulu " consensuel " et non " imposé", une discorde s'est installée entre Albert Mabri Toikeusse et certains de ses compagnons de l'UDPCI, qui eux se sont alignés sur le verdict du conseil politique qui a désigné le premier ministre Amadou Gon Coulibaly, comme le candidat du RHDP à la prochaine présidentielle.

Au cours d'une conférence de presse ce jeudi 26 Mars à la rue Lepic, les cadres du RHDP issus de l'UDPCI ont annoncé qu'ils veulent mettre fin à "ce flou" en clarifiant l'affaire devant les tribunaux.

Le Dr Albert Mabri Toikeusse qui siège au RHDP en qualité de 2e vice-président, continu, selon eux, de présider l'instance dirigeante de l'UDPCI, avec pour preuve, la récente réunion du bureau politique de la direction du parti qui a produit un communiqué, pendant que ledit parti a entériné le choix du parti unifié le 12 Mai 2018.

Cette attitude relève d'une subversion, c'est la manifestation d'une contestation en sourdine sur le choix de la candidature du premier ministre Amadou Gon Coulibaly a qualifié le Ministre Albert Flindé porte-parole des cadres.

Par ailleurs, il a invité un certain nombre de cadres RHDP issus de l'UDPCI à clarifier leur position dans cette affaire. Nous demandons à Tchagba Laurent, membre du gouvernement, Mahi Clarisse, membre du directoire RHDP, Blé Guirao, Tanli Évelyne, le député Famoussa Coulibaly, de venir clarifier leur position face à la candidature d'Amadou Gon Coulibaly a-t-il lancé, attirant l'attention de la haute direction du RHDP sur ces agissements qui mettent en mal la cohésion au sein du parti, surtout dans un contexte de préparation de l'élection présidentielle.

Enfin, il a invité les cadres et militants du RHDP issus de l'UDPCI à continuer le combat pour la paix et la stabilité en Côte d'Ivoire dans les sillons tracés par le président de la république, Alassane Ouattara.

Nous allons introduire cette affaire en justice car ces agissements sont contraires avec les dispositions du RHDP et la loi sur les partis politiques. On ne peut pas être à la fois au RHDP, présider les activités de l'ex-UDPCI et envisager un congrès de ce défunt parti. Cette action en justice devrait déboucher sur l'interdiction des actions de l'ex UDPCI a déclaré Yao Kouadio, membre.

PR