vendredi 24 avril 2020 par L'intelligent d'Abidjan

Dans le cadre du contrôle de l'effectivité du respect par les populations des mesures barrières, la police nationale était le mercredi 22 Avril 2020 dans les communes d'Adjamé et d'Attecoubé.

Ouphouet Hyacinthe, commissaire de police, chef de service du commissariat du 3ème arrondissement d'Adjamé et ses hommes ont investi le forum d'Adjamé, les bus de la sotra en circulation sur le boulevard nangui abrogoua, les commerces et domiciles pour vérifier l'application des mesures barrières éditées par le gouvernement.
Dans certains endroits notamment au niveau des acteurs du commerce, le port du masque n'a pas encore intégré les modes de vie, a constaté le patron du 3ème arrondissement qui a appelé à une prise de conscience.
"Vous ne respectez pas les mesures de sécurité, ce n'est pas affaire de blanc, ni de noir, ni de chinois, c'est une maladie qui trompe tout le monde. Si les religieux sont confinés chez eux à la maison, c'est que c'est sérieux. Ce n'est pas une affaire de gouvernement. Je ne veux pas voir quelqu'un entrer dans le marché sans masque, sinon la rigueur de la loi va s'appliquer à lui. Il faut respecter la distance. La maladie touche tout le monde" a-t-il fait savoir à leur endroit.
Ouphouet Hyacinthe se réjouit tout de même du respect par les populations en grande majorité qui respectent le port du masque.
"Chaque matin, mes hommes et moi-même nous passons dans les marchés , les commerces, les domiciles, gares pour sensibiliser nos concitoyens. Aujourd'hui, nous sommes à 95% du respect du port du cache-nez. Il y a quelques récalcitrants que nous allons ramener à l'ordre mais nous ne baissons pas la main. Quand les gens ne respectent pas de façon répétée, nous sommes obligés de les mettre à la disposition de la justice. Ici à Adjamé, nous recevons 2 à 3 millions par jour, et comme nous le disons, nous sensibilisons pour éviter que les gens se saluent, fassent des accolades, et demandons de respecter la distance qui est souvent difficile ici au niveau d'Adjamé. Nos résidents ont pratiquement tous compris, mais comme les gens viennent d'ailleurs, on est obligé de pratiquer la sensibilisation à tout moment".
Au 27ème arrondissement dans la commune d'Adjamé Bracodi, la situation est quasiment identique, nous fait savoir le commissaire de police Sabale Brou. Au niveau de wrangler à hauteur de la gare de bingerville, les passagers sont en attente des véhicules de transport appelés communément Gbakas.
Selon le premier responsable de cet arrondissement, la sensibilisation est maintenue pour faire respecter les mesures. "Aux heures d'affluence, il y a du monde, donc nous demandons à ce que la distanciation sociale soit respectée et recommandons le port des masques. Nous les sensibilisons, le taux de suivi à 90% dans cette gare et un seau d'eau pour le lavage des mains obligatoire des passagers.
Traoré Soumaïla, adjoint au chef de gare témoigne que la situation n'est plus comme par le passé. "Les clients lavent d'abord les mains et on exige le port du masque. Celui qui n'a pas ne monte pas, c'est comme cela que j'essaie d'organiser les passagers".


Attécoubé : 8 paires de poteaux de Maracana et 3 ballons saisis "

Dans la commune d'Attecoubé, rive gauche, les populations sont encore réfractaires à l'usage du cache-nez tel est le constat général fait au quartier Bidjan-te en compagnie du commissaire de police de deuxième classe du 10 ème arrondissement Kouamé Yao Serge.
Lors de sa visite aux habitants, il leur a conseillé de ne pas négliger le port du masque. ... suite de l'article sur L'intelligent d'Abidjan