Le gouverneur du district autonome de Yamoussoukro Augustin Thiam, a fait un don à l'ensemble de la communauté musulmane des deux départements (Attiegouakro et Yamoussoukro) dont la première étape a eu lieu le mercredi 22 avril 2020 à la grande mosquée centrale de Yamoussoukro.

D'un coût total de 15 millions de francs, ce dont est composé notamment de 7 tonnes de riz, 5 tonnes de sucre, 22 cartons de boîtes de lait et 50 cartons de thé.
Le donateur a précisé que cette action s'inscrit dans la suite logique de la chaîne de solidarité qu'il a initiée à chaque grand évènement musulman dans l'année depuis 2002 envers ses frères musulmans de la capitale politique, alors qu'il n'était pas gouverneur du District. Il a demandé aux bénéficiaires et partant à chaque musulman de faire preuve de la même générosité vis-à-vis de leurs coreligionnaires. Ils vont préparer de la bouillie. Il ne s'agit pas de s'enfermer seul chez soi, et de rompre le jeûne tout seul. Le peu qu'ils ont, ils peuvent le partager avec les autres. Nous sommes dans le mois du partage et de la communion , a-t-il conseillé.

Il a invité les imams présents à la cérémonie ainsi que les chefs de communautés à mettre à profit ce mois de jeûne en priant le Tout-Puissant, afin que les populations ivoiriennes échappent aux ravages de l'épidémie du Covid-19. Tout en n'oubliant pas l'application stricte des mesures préventives préconisées par l'État ivoirien et des autorités sanitaires. Car, Tous les combats que nous menons quelles que soient les mesures matérielles et humaines que nous pouvons adopter, ont une dimension spirituelle. Quel que soit votre niveau de développement ou de richesse, le COVID-19 ne trie pas ni les couleurs, ni les religions, ni la pauvreté ni la richesse. Que toutes les communautés religieuses s'unissent pour porter ce message d'espoir et spirituel vers dieu. Que Dieu nous renforce, chacun dans notre détermination à sortir victorieux de ce combat qui touche toute l'humanité . Aussi, a-t-il émis le v?u que ce mois apporte la concorde et l'attente entre les filles et les fils de Yamoussoukro. Souvent les gens pensent que le carême, c'est juste de ne pas manger et de ne pas boire. Mais, il y a une dimension spirituelle. C'est aussi éviter tous les mauvais sentiments. Ne pas se mettre en colère, ne pas faire de palabre, et tout ça pour atteindre un niveau de pureté pour pouvoir se rapprocher de Dieu. Qu'après ce mois de jeûne, les passions qui peuvent animer certains d'entre nous ici à Yamoussoukro se calment. Que nous retrouvions la concorde, sans laquelle rien n'est possible a-t-il indiqué. ... suite de l'article sur L'intelligent d'Abidjan