mercredi 6 mai 2020 par AIP

Une délégation du ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement technique et de la formation professionnelle, conduite par le directeur de la DAPS-COGES, Kouadio Kouamé David, était mardi à Bouaké pour s'enquérir de l'impact des cours diffusée à la Télé et à la radio dans le cadre du projet Mon école à la maison .

Nous sommes venus recueillir les avis des populations sur l'organisation des cours à la télévision et à la radio. Nous voulons savoir ce qu'elles pensent de ces cours. Quel est leur degré de satisfaction et quelles sont leurs suggestions pour améliorer les choses , a indiqué le chef de la délégation du MENETFP.

M. Kouadio a, au cours d'une séance de travail avec les personnels de l'éducation et les parents d'élèves, souligné l'importance de ces cours diffusés à la Télé et à la radio qui assurent la continuité du programme scolaire. Nous avons déjà fait deux trimestres, il reste 300 heures. Ce sont donc ces 300 heures qui passent à la Télé et à la radio , a-t-il indiqué, invitant les parents d'élèves et les élèves à y accorder un grand intérêt dans la mesure où ces cours seront pris en compte dans les examens à grand tirage.

Il a donc invité les responsables de l'administration scolaires, notamment, les DREN et les IEP ainsi que les parents d'élèves à continuer la sensibilisation pour qu'un plus grand nombre d'enfants puissent suivre ces cours qui sont obligatoires et non facultatifs .

Afin d'éviter la propagation du coronavirus en Côte d'Ivoire, le conseil national de sécurité a procédé à la fermeture de tous les établissements, depuis le 17 mars 2020. Pour assurer la continuité de l'école, le MENETFP organise gratuitement, depuis le 09 avril 2020, des cours à distance, au bénéfice des élèves de CM2, de Troisième et de Terminale.

Ces cours dénommés, Mon école à la maison , sont mis en ligne sur des plateformes du MENETFP et diffusés à la Télé et à la Radio. Le principe est que même si l'école est fermée, les cahiers et les livres doivent restés ouverts au nom du droit à l'éducation des enfants ivoiriens, rappelle-t-on.

(AIP)

rkk