mardi 26 mai 2020 par L'intelligent d'Abidjan

À l'issue du Conseil national de sécurité du 07 mai 2020, le gouvernement ivoirien a décidé de la reprise des cours dans les établissements scolaires primaires et secondaires d'Abidjan, à compter du lundi 25 mai. Ce jour-ci, L'Intelligent d'Abidjan s'est rendu sur le terrain pour faire le constat de l'effectivité de cette reprise.

Pour ce faire, nous avons visité deux établissements scolaires : un du cycle secondaire et un autre du primaire. C'est au Lycée municipal d'Abobo que nous mettons les pieds en premier lieu. Il était 11h10 minutes lorsque nous y arrivons. À l'entrée de cet établissement, nous voyons deux vigiles qui tiennent en main des gels hydroalcooliques. Objectif, désinfecter les mains à toute personne voulant avoir accès à l'intérieur de l'école. Élèves et enseignants s'y mettent. Nous nous soumettons à la règle. Nous voici enfin dans l'enceinte du Lycée municipal d'Abobo. Élèves et personnel enseignant et administratif sont au rendez-vous. Tous portent le cache-nez. Certains ont le leur sous le menton, d'autres l'ont là où il doit être, c'est-à-dire sur le nez et la bouche. Par un regard indiscret, nous apercevons des élèves en petit comité, en train de papoter, au mépris de la mesure de distanciation physique d'un mètre. Devant chaque bâtiment, les responsables administratifs ont pris le soin de dresser un seau à robinet à partir duquel élèves et enseignants doivent se laver les mains avec du savon, avant de rentrer dans la salle. Pendant que certaines salles restent vides, d'autres par contre, sont occupées par des enseignants dispensant des cours à des élèves. La majorité de ces salles sont celles tenues par des classes de la terminale. Les élèves sont assis à deux sur les tables-bancs, par endroit, et seuls parfois, pour les quelques salles que nous avons pu visiter. À notre sortie de l'établissement, nous nous approchons d'un groupe d'élèves. Parmi eux, Sidibé Adama, en classe de Terminale D, accepte de nous parler. Il nous dit sa joie de retrouver le chemin de l'école, après deux mois passés à la maison. <>, a-t-il indiqué. ... suite de l'article sur L'intelligent d'Abidjan