Odienné - Le préfet de Gbéléban, Adoh Tano suggère une plus grande implication des autorités administratives locales dans la mise en ?uvre du programme gouvernemental de latrinisation, décliné pour adresser la problématique de la défécation à l'air libre en milieu rural.

Selon l'autorité préfectorale, il s'agit de mettre à profit l'expertise de ces hauts représentants de l'Etat afin de permettre aux jeunes des différents départements bénéficiaires de saisir les opportunités d'emploi qu'offrent localement le projet, dans le secteur notamment de l'assainissement.

Concernant spécifiquement son département, le préfet estime que ce programme est une opportunité de sédentarisation de ses jeunes administrés, à travers les emplois que va générer l'exécution.

Il a partagé sa vision lors d'une rencontre avec une délégation du ministère de l'Assainissement et de la salubrité, de passage dans la zone, dans le cadre des missions d'informations et de sensibilisation, conduite par le département, du 24 avril au 10 mai, dans 300 villages cibles des 31 régions, en vue de la mise en ?uvre du volet 2 de ce programme de latrinisation en milieu rural.

Lancé en 2019, le projet est un pan du programme social du gouvernement dont la réalisation consiste en la construction de latrines dans des écoles primaires publiques notamment en milieu rural. Le programme vise également à sensibiliser les populations villageoises sur la nécessité de se construire des latrines familiales, de maintenir leur cadre sain, d'améliorer l'accès à l'hygiène et de pratiquer le lavage des mains.

En 2019, il a concerné 249 villages dans huit régions. Le projet va s'étendre en 2020 sur toute l'étendue du territoire, pour une cible de 351 villages soit un cumul de 600 villages pour plus de 200 000 ménages.

Sept villages du département de Gbéléaban bénéficient de ce programme. Quatre pour la sous-préfecture de Samango (Niamana, Kabala,Gbéléla, Tougousso) et trois pour celle de Seydougou (Balala, Badoula-Kohouena, Gbessasso).

kg/cmas